Culture
Le Fort de l'Olive
Construit en 1882, cet ouvrage d'infanterie situé à 2230 m d'altitude servait à surveiller les passages frontaliers avec l’Italie sur les cols de l'Échelle, Acles et Thûres. Il sera également améliorer pour renforcer la continuité de la Ligne Maginot .
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Le Fort de l'Olive
La construction du fort de l'Olive commencera entre 1881 et 1882, l'ensemble sera modernisé entre 1890 et 1894 avec notamment un téléphérique à traction animale qui permettait de ravitailler le fort depuis le village de Plampinet.
Son objectif était de contrôler le débouché des cols-frontières .
Dans le cadre de la ligne Maginot dans les années 1930, et compte tenu de sa position avancée stratégique pour protéger ces cols, le fort de l'Olive est remis en fonctionnement et agrémenté de deux casemates taillées dans le roc.
Dans la période 1883-1894, il fut relié à Plampinet par un téléphérique.
Dans la période 1900-1914 il fut raccordé au réseau télégraphique par un poste optique en liaison avec le fort de l'Infernet (Briançon) puis par câble souterrain avec le fort du Château (Briançon) via le fort de l'Enlon.
Ce fort était doté de deux citernes de 330 et 80 m3 alimentées par les sources de l’Enlon grâce à une conduite en fonte de 1800 m. Il comptait un effectif de 231 soldats en 1884 !
En juin 1940, cette fortification reçut une quarantaine d'obus de 149 mm tirés par la batterie italienne du Chaberton, dont nous pouvons encore aujourd'hui voir les dégâts.
Utilisé comme champ de manœuvre après la guerre, notamment par le Centre national d'aguerrissement en montagne, le fort de l'Olive est cédé pour un euro symbolique à la commune de Névache par l’État en 2011.
Depuis cette fortification vous y découvrirez un point de vue remarquable sur le plateau des Thures , le col de l'Echelle, les Acles et la Pointe de Pécé.