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Causerie patrimoine : Mon regard sur Serre-Ponçon

Le barrage et son lac de retenue ont suscité un nouveau paysage et un nouveau mode de vie. Envisagé dès le 19e siècle, après la crue de la Durance survenue en 1856 et considérée comme la plus forte à l’emplacement de l’immense digue, le barrage ne verra le jour qu’un siècle plus tard.
Enfant, puis adolescent, devenu adulte, j’ai grandi au rythme de cette transformation que j’aurai le plaisir de partager lors de la causerie que je donnerai dans le cadre du service culturel de la ville d’Embrun.
« Dès 1896, assurait André Dubois-Chabert, préfet des Hautes-Alpes en 1963, Ivan Wilhelm (1867-1951) étudiait les conditions d'établissement d'un grand barrage à Serre-Ponçon. L'œuvre dont il avait posé les bases et dont il avait défini et envisagé toutes les possibilités et les heureuses conséquences, c'est à d'autres qu'il a appartenu de la mener à bien.
Serre-Ponçon n'est-il pas à la fois un chef-d'œuvre du génie français, une grande œuvre d'utilité nationale et le point de départ d'une puissante rénovation régionale ? »
Ivan Wilhelm écrivait en 1909 : « Pour les amateurs de pittoresque, le lac artificiel de la Durance constituera une attraction peu ordinaire, dans un cadre sauvage et grandiose. Nombreux seront les touristes qui viendront parcourir ses rives ou naviguer sur ses eaux bleues, dans lesquelles se mireront les hautes cimes de Morgon et de Colbas. »
Les vues prophétiques de l’ingénieur nous sont données sous les yeux depuis l’avènement de la grande retenue artificielle qu’il a conçue.

Sans réservation dans la limite des places disponibles.